Extrait n°4:

Extrait n°4:

-Alors ma chère Emmanuel, vas tu encore m'assaillir de questions?

-Je n'en ai qu'une.

-Laquelle?

Etrangement ses yeux brillèrent de curiosité, cependant je n'y prêtais pas longtemps attention préfèrant lui poser la question qui me brûlait les lèvres:

- Comment connaissez vous Isaure? Elle était solitaire, j'étais la seule personne qu'elle autorisait à pénétrer dans son sanctuaire.

-Te souviens tu comment elle avait justifier cela?

-Oui. Elle m'avait dit que j'étais spéciale, que j'avais un rôle à jouer dans ce monde et que mon sort déterminerais le sort de celui-ci . Mais je ne comprends toujours pas. Comment pouviez connaître Isaure?

-Et bien disons que les vampires et les sorcières se cotoît souvent.  Et Isaure étant une sorcière très puissante, elle m'a régulièrement rendut toutes sortes de services qui m'ont  régulièrement sauvés la vie.

- Isaure était ami avec vous?!?

J'étais tellement absorbé par ma conversation avec cet étrange personnage que j'en avais oubliée la jeune femme qui partageait dorénaveant mon carré qui depuis quelques heures ou jours représentait mon seul paysage. Malheureusement la victime sortit de sa transe violemment et se rendant sûrement compte qu'elle se trouvait dans un lieu étranger, elle me dévisagea puis mon interlucoteur avant d'hurler a plein poumons. Lorsque notre agresseur s'aperçut de la panique qui avait prit possession de ma compagne de cellule, il se plaça devant elle, l'immobilisa entre ses bras musclées, presque tendrement, et lui murmura quelque chose a l'oreille qui me fut intelligible, pourtant la jeune femme reprit son expression hagarde qu'elle arborait au paravant.

L'homme me dévisagea puis se dirigea vers la sortie, je lui barrait le passage. Il était hors de question qu'il parte sans m'avoir expliquer tout ce que je souhaitais savoir. Sans que je m'en sois rendut compte, je le frôlais en lui enlevant toute possibilité de fuite. A ce contact mon corps tout entier frémit. Lui non plus ne fut pas insensible a notre contact. Alors mon regard glissa sur sa chemise dissimulant  une musculature impressionante, puis remonta lentement jusqu'à ses yeux. Lorsque mes yeux rencontrèrent les siens, je fus comme hypnotisé. J'oubliais instantanément mes craintes a son encontre, j'oubliais qu'il était dangereux, il ne restait plus que lui et moi. J'avais l'impression de comprendre tout de lui, sans pourtant qu'un seul mot fut prononcé.