Extrait n°6:

Extrait n°6:

Peu à peu le silence se fit,me laissant dans une inquiètude grandissante. Je savais qu'il n'y aurait qu'un seul survivant... C'est ainsi que commença une attente dans l'angoisse. A chaque son, je sursautai et me retournai espèrant découvrir mon agresseur. Cette attente me parut durée une éternité mais enfin un pas descendit vers nous. Je fus rapidement déçu en découvrant que l'homme qui était descendu n'était pas celui que j'éspèrais. Il me dévisagea avec dégoût et mépris. Il était grand, musclé et toute sa personne semblait prête à bondir au moindre mouvement que je tenterais. Je le dévisageais lui rendant son dégoût et son mépris. Son visage était lisse et sans émotions comme une statue, il paraissait figé. Son menton saillant, ses lèvres pincées et minces, son nez fin et ses pomettes saillantes et remarquablement bien dessinés me rappellais vaguement  un aristocrate du XVème siècle. Je m'apprêtais a le questionner quand à mon avenir et à son identité lorsque qu'il m'adressa la parole:

-Alors c'est sa que Matthiew tient tant à protéger?!? Décidément je ne comprendrais jamais certains d'entre nous..

Il me dévisagea une dernière fois avant de se tourner vers ma compagne inconnue.

-Quant à toi, mon cher cousin ne semble pas t'accorder autant d'importance. Qui plus est je meurt de faim. déclara t-il observant  ma compagne de cellule.

Il fut soudain devant elle, sans que j'ai remarqué le moindre mouvement venant de lui. Il l'a dévisagea, savourant sa supérioté. Puis lentement, il enleva une mèche de cheveux qui pendait mollement devant les yeux de sa future victime. Il semblait si innocent, calme et humain que personne ne pourrait soupçonner le crime odieux qu'il s'apprêtait à commettre. Toute cette comédie me rappelait ma première rencontre avec Matthiew. Il paraissait évident que cet homme qui paraissait simultanément si rafinné et si dangereux était lui aussi un vampire. Ce qui veut dire que je ne pourrais rien faire pour empêcher ce crime odieux de se produire. Alors qu'il poussait les dernières mèches du cou de la femme  et qu'il se penchait vers sa carotyde, je me démenais pour trouver un moyen quelconque d'attirer son attention, j'aperçus soudain un cailloux tranchant à mes pieds et m'entaillais le poignet. Le sang jaillit et je détournais la tête, contrairement à lui qui c'était brutalement retourné vers moi, des flammes rouges flottant dans ses yeux verts. Il subissait sans aucun doute un dilemme déchirant, regardant tantôt ma voisine, tantôt moi. Puis me rendant compte qu'il retournait lentement vers son premier choix, je me coupais à nouveau les veines du cou plus profondément cette fois ci. Je sus immédiatemment qu'il ne résisterais pas à la tentation, et je ne fus pas déçus. Je sentis brutalement deux crocs qui tentaient de se frayer un chemin à travers la peau, la graisse, les tendons puis enfin, ils atteignirent leur objectif: une artère. Au moment où ce monstre atteignit ma carotyde je sentis vaguement la douleur, mais pas directement.