II)La mort de Javert revisité

Introduction:

"Un malfaiteru bienfaisant, un forçat compatissant, doux, secourable, clément, rendant le bien pour le mal, rendant le pardon pour pour la haine, préférant la pitié à la vengeance, aimant mieux se perdre que de perdre son ennemi, sauvant celui qui l'a frappé, agenouillé sur le haut de la vertu, plus voisin de l'ange que de l'homme!

Javert était contraint de s'avouer que ce monstre existait."

Suite:

Mais il n'arrivait pas é réaliser que Valjean était un homme bon. Cepndant Javert se rendit compte qu'il devait prendre une décision et que celle-ci déciderait d l'avenir de cet homme unique et de sa fille adoptive. D'ailleurs, pensa Javert, cette jeune femme sans guide,sans son père, qu'allait-elle devenir?

Cet homme habituellement calme et sûr d elui se retrouvait subitement torturé moralement. Sa silhouette fine et longue était habituellement révélatrice de calme et de sa réfléxion. Mais ce jour-là, il était agité de temblements incontrôlés. Ce jour-ci, son front bombé et dégarni était plissé et ridé, signe de son anxiété et de son dilemme intérieur. Ses arcades soucilières épaisses se rejoignaient au niveau de son nez en formant un angle droit. Ses yeux, quant à eux étaient d'un vert de glace avec quelues reflets tel une émeraude brute.Son nez était fin et raffiné et rappellait le museau d'un renard rusé et malicieux, tout comme Javert lui-même. Ses joues étaient souvent rouges, preuve manifeste de colères récurrentes. Sa bouche était crispée, fine et pincée et semblait figée en donnant l'impression que si elle se contractait en un sourire, son visage lisse et sec se fissurerait. Ses cheveux quant à eux étaient gras et emmélés prouvant son zèle pour retouver Valjean. D'ailleurs, il l'avait retrouvé, mais il ne pensait pas qu'une fois son but aussi proche, il hésiterait à emprisonner Jean Valjean. Son ennemi le plus farouche, qu'il amirait... Mais il se devait accomplir son devoir, ce pour quoi il était né. Il devait mettre fin à cette poursuite; sa décision était prise, il allait arrêter Valjean, ce mécréant honnête.

Lors du chemin pour se rendre chez Valjean, Javert versa quelques larmes discrètes mais bien présentes.

Dès qu'il fut arrivé devant l'habitation de Valjean, le policier ordonna à ses troupes de rester ici (soit à l'entrée). Javert entra donc seul dans le petit jardin, puis sonna à la porte d'entrée.

Ce fut Cosette qui ouvrit:

"-Bonjour, monsieur. Que puis-je pour vous?

Cette jeune femme innocente fit fondre le coeur de Javert. Il commença soudain à douter de son choix. Comment cette âme frêle et innocente allaiit-elle faire sans son protecteur? La voix de la jeune femme ramena Javert à l'instant présent.

"- Monsieur?

-Oui, excusez-moi mademoiselle. Votre père est-il là?

-Malheureusement non. Je suis navré. Il est partit voilà cinq minutes. Mais je vous en prie, entrez. Il ne devrait plus tarder"

Ainsi Javert entre dans la maison de Valjean, ancien prisonnier devenu honnête, et fut supris par l'intérieur: moderne et simple. Cosette ne laissa pas le temps à son hôte de se ressaisir.

"-Alors, monsieur l'inspecteur, que voulez-vous de mon père? Le charmant visage de Cosette éblouissait Javert.

-Mademoiselle, je viens l'arrêter.

-Je vois...

Cosette semblait pensive.

-Un problème, mademoiselle?

- Du tout, excusez moi... J'ai oubliée le sucre. Je reviens, veuillez m'excuser..."

La jeune femme, ange élégant, partit gracieusement. Javert en profita pour observer plus attentivement la tanière de Valjean. Soudain, Cosette entra, et avant même que Javert remarque le revolver braqué sur lui ou même d'appeller à l'aide, il fut abattu d'un coup de feu en plein centre du crâne. Soudain, Jean Valjean entra dans la pièce et fut pétrifié. Puis réalisant que le temps était compté, il reprit contenance.

"-Qu'as tu fait mon enfant?

-Je nous ai sauvés père...

-Peu importe, nous en parlerons en route, je n'ai pas pu les retenir très longtemps... Allez viens!"

Ainsi Cosette se laissa entraîner vers l'Espagne. Puis quelques mois plus tard, ils revinrent en France, la mort de Javert ayant été classé, ils ne craignaient plus les forces de l'ordre.

Quenn Meyer