Extrait n°5:

Extrait n°5:

Son regard exprimait la plus grande confusion. Inconsciemment je m'étais approché de lui, nos lèvres n'était plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Dans l'air il y avait une tension et une sensualité qui émanait de nos deux êtres. Soudain on entendit un bruit au dessus de nous. Cela nous permit de reprendre nos esprits, permettant également de rompre la tension et la sensualité qui c'était installée.

-Je devrait aller voir ce qui se passe là haut. Personne n'est sensé venir ici.

Sa voix sonnait étrangement rauque, il semblait d'ailleurs très troublé.

Je le laissai donc partir avec regret, néanmoins avant qu'il ne quitte totalement la pièce je me retournais brutalement et lui lançai:

- Vous connaissez mon nom. Il serait juste que je connaisse le vôtre.

Sans même daigner se retourner vers moi, il me répondit tout doucement:

-Matthiew  Robbinson.

Après cela, il monta rapidement les marches, mais au dernier moment, il se retourna vers moi et m'adressa un dernier regard. Il semblait triste.

Ma camarade menue et faible, remuadans le lit qu'elle avait improvisé me ramenant a la réalité, et à ma captivité. Alors je me sentis épuisée, je m'allongeais a même le sol, irrégulier et caillouteux, et tentais de m'endormir. Je dus sûrement dormir longtemps car quand je me réveillais en sursaut, j'avais des courbatures très douleureuses mais cela devait également avoir un rapport avec ma couche peu confortable. J'ignorais ce qui m'avait réveillé lorsque j'entendit des éclats de voix au dessus de moi. Je me supris a m'inquiéter pour Matthiew.

Mais qu'est ce qui me prend?!? Je dois être victime du Sindrome de Stockolm! Il n'y a pas longtemps, il voulait me tuer! Qu'est ce qui m'arrive?!? Qu'est ce qui se passe là haut?

En effet la dispute n'avait pas cessé. Je me concentrais pour espèrer saisir le sens de la dispute. Malheureusement je ne pus saisir que quelques mots: morte... imbécile... juste de la nourriture... comment as tu put?

Je compris à ce moment là que l'on parlait de moi. A moins que ce soit de son autre victime. Soudain la dispute augmenta, et se transforma en cris et en hurlements. J'entendis comme un bruit de verre cassé, et des bruits de lutte. Ils se battaient là haut, pensant a Matthiew, je me lançais sur la porte espèrant qu'elle cède. Cependant malgré le fait que j'y mette toute ma force elle ne céda pas. Je m'accroupis désespèré, attendant de voir Matthiew descendre comme il en avait l'habitude...