Extrait n°7 (le manoir défendu)

-Voilà, mon petit Link, tu as tout compris. Je ne voudrais pas te faire du mal, comprend le bien.

Alors je levis le menton. Je fus éblouie par le spectacle que j'avais devant les yeux: une femme grande mais gracieuse, dont les cheveux noirs et brillants signe d'hygiène exigeante constrastait  avec sa peau laiteuse hydraté avec soin. Ses yeux était rouges comme le sang,sa bouche voluptueuse et sensuel, son nez fin et petit. Elle incarnait la perfection, tout du moins à mes yeux. Lorsqu'elle se mouvait, je ne pouvais détacher mes yeux de cette beauté.  Pourtant une odeur de moisissure se dégageait d'elle, elle m'étais désagréable et me brulaît les narines. Lorsque qu'elle m'avait touché le menton, j'avais sentie sa peau: glacé comme un cadavre.

J'étais éblouie et effrayé par cette femme, elle m'intriguait également. J'avais déjà eu des petites amies, bien sûr, mais rien de comparable à l'attirance que j'éprouvais pour cette jeune femme. Lors de mon inspection, elle s'était presque impercitiblement rapprochée de moi, à tel point que nous nous touchions à présent.

Elle commença à caresser mon cou, puis à glisser ses mains sous ma chemise. J'étais incapable du moindre mouvement malgré le fait que je voulais m'enfuir à toutes jambes, mais j'étais paralysé. La panique commençait à s'insinuer en moi, sans que je  puisse l'exprimer. Je sentis soudain une vive douleur au niveau de mon torse: ce démon m'avait griffé ou plus exactement coupé au niveau du torse avec un de ces ongles. La douleur me libéra de l'emprise de la femme sur moi, et je pris mes jambes à mon cou. Je savais que je n'avais aucune chance, qu'elle me rattrapait de toute manière, car si je n'étais plus guidé par sa voix, je ne savais pas où j'allais, contrairement à elle qui habitait ce manoir. Mais là encore, la panique avait pris le dessus. Je n'avais plus contrôle sur mes gestes mais non pas à cause d'un enchantement ou autre mais à cause de la peur! Il fallait que je quitte cette endroit! Ma peur atteignit son paroxysme lorsque je me rendis compte que j'étais retouné au même endroit à la seule différence que la jeune femme ne s'y trouvait plus! Alors je fus prit de folie, plus rien n'avait d'impact sur moi mis à part ma peur. Je croyais la voir partout, à travers des ombres qui lui ressemblait vaguement, ou encore à travers des sons que je ne connaissais pas. Soudain, elle fut devant moi, elle me bloqua la route, je n'avais plus aucun échappatoir, plus aucune possibilité de fuite! J'allais mourir, je le savais, je ne savais pas encore de quel manière, mais je savais que c'était la fin.

Ses yeux devinrent soudain plus rouges qu'il ne l'avait jamais été, elle n'avit plus qu'une seule idée en tête, la faim. Elle était affamée, cela se lisait sur ces traits. Alors je vis avec horreur apparaître deux crocs dignes des plus grands films d'épouvantes, sortir de ces gencives! Je voulus pousser un cri mais je n'arrivis à produire qu'un couinement. Elle passe sa langue sur ses canines, savourant l'instant avant de s'abrever de sa proie. Je fermais les yeux et ma dernière pensée fut pour "Axel et Sandra Wilbert à jamais dans nos coeurs, nous ne les oublierons jamais..", je sentis un souffle de vent, comme deux poignards qui s'enfonçait dans ma carotide, une horrible douleur puis l'oublie.