Extrait n°8:

Extrait n°8:

Je sentais mon coeur ralentir lentement, se rapprochant doucement de son dernier battement. Je n'attendais plus que sa, une fin. Lorsque mon coeur battit enfin pour la dernière fois, que j'expirais pour la dernière fois, que tout était fini, je souris. J'étais heureuse.  Je sentis que l'on m'élançait. Qui? Je l'ignorais, je sentais à peine ses mains douces parcourir mon visage. Peu importe qui il était, il était trop tard, je partais vers un monde inconnu, où je serais bien et d'où je ne pourrais pas revenir, je le savais. La personne qui m'enlaçait refuser obstinément de me lâcher, elle me secouai brutalement et comprimais ma poitrine avec une force inouïe. Puis il se rendit compte que tout cela était inutile. Alors, je le sentis m'incliner la tête tendrement pour me verser un liquide désagréable dans la gorge. Remarquant probablement que je ne pouvais pas l'avaler, il ou elle me massa la gorge doucement et réussit finalement à faire descendre le liquide dans ma trachée. Peu importe, j'étais morte.

Chapitre 2:

Jeudi 14 novembre, j'allais chez mes parents pour fêter ma venue au monde, lorsque je l'ai croisé pour la première fois. Un homme jeune à la chevelure d'un noir d'ébène comme  je n'en avais jamais vue. Elle était soyeuse et bouclée coiffée sans l'être vraiment. Son front était lisse, ses yeux... Ils étaient indescriptibles, quelque chose m'incitait à venir à lui, à lui parler. Je me retins pourtant, j'avais toujours été timide. Son nez était fin et droit, ses pomettes étaient légèrement roses comme si il venait de prduire un effort. Quant à sa bouche elle était légérement humide, fine, ainsi qu'incroyablement bien dessiné.

Il se détachait de la masse de touriste parcourant la place ce jour-là. Il paraissait venir d'un autre temps. Je me fis bousculée par quelqu'un et je repris ma marche. Je rejoignais le "café rose"  quand je l'ai aperçu pour la seconde fois. Je rentrais dans le café plus troublée que jamais. J'avais reprit mes esprits après avoir bu un cappucino. J'étais à présent sûre d'avoir rêvéjusqu'a ce qu'il me bouscule. Je levais les yeux prête à réprimander la personne fautive. Malheureusement je me rendis rapidement compte qu'il s'agissait de l'inconnu que j'avais croisé près de trois fois aujourd'hui. Il me dévisagea avec curiosité. J'ignore pourquoi mais je ne pouvais remuer un seul muscle. Tout mon corps était prisonnier d'une force inconnu. L'homme me complimenta sur ma beauté, poussa une mèche devant mes yeux et se pencha vers mon cou. Toute cette manoeuvre avait été effectué calmement, comme une routine. Et tandis qu'il me complimentais et me touchais je ne pouvais réagir. J'était toujours prisonnière de cette bulle invisible. Pourtant, si j'avais eut la possibilité de réagir je doute que je me serais opposé à lui Il était trop charmant pour que quiconque puisse lui résister.

Je tentais d'ouvrir les paupières, une fois, deux fois, enfin à la troisième tentative je réussi à entrouvir les yeux. Je remarquais avec suprise que je n'étais plus dans mon cachot. Je me trouvais à présent dans une chambre rouge, richemment décorée. Cette pièce rappellais vaguement la Renaissance. Il n'y avait qu'une source de lumière: une fenêtre au dessus de moi. C'était la seule ouverture présente dans cette pièce. Je ne pouvais cependant m'empêcher de scruter toute la pièce: il n'y avait pour mobilier que mon lit, une armoire en chêne et une dizaine de miroir incrustés d'or installés au hasard dans la pièce.